Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
« Et Nous dîmes : « Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n’approchez pas de l’arbre que voici : sinon vous seriez du nombre des injustes ». Peu de temps après, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient. Et Nous dîmes : « Descendez (du Paradis); ennemis les uns des autres. Et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps. Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c’est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux ». Coran 2/35-37
ET SI LE REPENTIR ETAIT UN POUVOIR QU’ON IGNORAIT ?
Comprendre le sens du repentir revient à reconnaître son pouvoir en tant qu’arme contre les machinations diaboliques orchestrées par les « was-was ». Il existe des moments où notre conscience est totalement éclipsée par les suggestions négatives de notre Qarin, mais il y a aussi des instants où nous reprenons conscience, cette dernière étant la plus importante du développement personnel. C’est dans cet espace que le repentir trouve sa place, nous permettant de renforcer notre conscience en fermant la brèche empruntée par le Qarin. Il est essentiel de noter que, agrandir la conscience nécessite la répétition d’actions jusqu’à ce qu’elles soient intégrées à notre inconscience, devenant ainsi des habitudes quotidiennes.
Ce processus symbolise une lutte intérieure entre soi et le Qarin, qui exploite astucieusement ce principe. Plus le Qarin réussit à s’emparer fréquemment de notre conscience pour nous entraîner dans les mêmes péchés, et plus nous nous abstenons du repentir, plus nous devenons sa proie, une marionnette entre ses mains. Le Qarin reconnaît son pouvoir sur nous et contre nous. Pour lui, c’est une victoire lorsque nous oublions de nous repentir chaque fois qu’il prend possession de notre conscience pour nous pousser à des actes que nous n’aurions pas commis en étant pleinement conscient. Ainsi, il s’efforce de nous faire oublier le repentir, tout en gagnant du terrain sur notre subconscient jusqu’à ce que le péché devienne une habitude, une déviation manifeste.